2008/11/21

confessions

De petites lampes rouges placés a même le sol grandissaient les ombres dans ce vieux grenier poussiéreux. Le silence y régnait en roi, a travers la lucarne ou une couche de poussière obstruait totalement la vue sauf la où le verre avait été brisé on pouvait apercevoir la lente et inexorable chute des flocons . Une fois encore l'hiver était revenu. Une fois encore la forêt s'était entièrement dévêtue en sentant l'approche de son amant. Le Froid glacial avait tout figé et il était resté là.
Il n'avait pas voulu quitté les lieux. Il se sentait si misérablement lâche, une créature qui ne pouvait même pas se venter d'être munis d'une essence propre. Il se savait pourchassé et traqué, ce qu'il avait fait était grave, très grave, il s'était retourné sur la main qui était a l'origine de sa création .
Il se souvint, avant qu'il ne soit prêt a accomplir ce pourquoi on l'avait fait, quand il était encore en apprentissage, un jour une des cardinaux lui avait expliquer par une métaphore ce que représentait et impliquait la trahison envers eux, Il lui avait lu "la création" dans la Bible, et lui avait dit que trahir son créateur cela revenait a trahir son dieu, son univers, son corps, tous ce qui lui permettait de vivre. Que cela entrainerait la destruction total de se qui le rattachait a sa misérable petite vie terrestre. Il avait alors cité un autre extrait: J’abattrai le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !
On l'avait crée pour comprendre être exceptionnellement efficaces et intelligent, il ne lui avait pas été difficile de percevoir les sous entendus que portait ce message. Et Pourtant il avait fait exactement ce qu'il s'était jurer de ne jamais faire au dénis de tous bon sens, il avait ruiné toute sa presque existence pour le fruit d'une mission qui lui faisait ressentir des choses étranges.
Faire battre un organe dont il n'avait jamais remarqué l'existence avant, son cœur. Son cerveaux qui avait toujours fonctionné a merveille, se brouillait et disfonctionnait régulièrement, des idées non commandées venaient brouiller sa vue, Elle apparaissait dans chaque ombres chaque silhouettes, sa voix tintait en tous lieux et venait même rompre la quiétude de ses nuit. Lui qui ne connaissait pas le rêve s'était mis a rêver. Il avait rêver d'elle six mois durant six mois ou il n'osait plus dormir de peur de la voir encore! Six mois ou chaque jours il repartait attendre sur se banc. Le regard qu'elle lui avait lancé ce soir là le hantait, il n'avait pas su a l'époque que ça serait Elle, et quand il avait vu sa photo dans l'ordre de mission une fois encore son cœur s'était manifesté il aurait été la chercher directement pour en finir mais comme si le hasard ne s'acharnait pas déjà assez a lui faire perdre la raison,on lui avait interdit d'approcher sa maison. Il avait tenté de la suivre mais cette fille avait une armée d'homme qui la suivait partout et cette écervelée ne voyait rien. Alors il avait remis tous ses espoirs sur le message qu'il lui avait laissé dans un moment de folie ce premier soir ou il l'avait vue. Dés lors comment aurait il pu cesser d'y penser alors que chaque jour dés l'aube et jusqu'au crépuscule il allait l'attendre dissimulé alentour du fameux banc.
Le temps étais passé et pour ne plus y penser il avait lu beaucoup durant ces longues heures d'attentes , cela n'avait absolument pas fonctionné mais au moins ça lui avait permis de ne pas courir jusqu'à elle. Il avait tenté de se convaincre qu'il était victime d'une anomalie et que cela passerait avec le temps. Et puis, quand il avait finis par espérer qu'elle ne viendrait pas, qu'elle ne l'approcherait pas, qu'il n'aurait jamais à achever cette mission , quand il s'était mis a nourrir l'espoir fou que lui aussi, aussi inhumain soit il, goutait du bouts des doigts a ce que les livre appel l'amour et ce même si dans son histoire a lui il finissait seul, Elle vint au rendez-vous...

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