2008/12/24

départ.

Je suis l'absente, la pénitente
Je danse tel un pantin
à la cadence de vos cils.
Prisonnière de vos lèvres,
Je danse sur vos mots.
Une souffrance opaline
teinte sous vos faux pas
Sifflement suraigu qui fausse le masque
que vous portez pour moi.

Je fus tantôt naïve, tantôt ingénue
Mais je ne suis plus dupe
de tous vos stratagèmes.
Bien enamourée de vos fariboles
Je briserais ma prison de verre
Je consumerais

Jusqu'à extinction les sentiments
que votre joli minois éveille en moi

Je ne serais plus votre oiseau chanteur.

Très cher flatteur,

l'amante se fait absente et ce dès cette heure.


je refermais l'ouvrage bouleversée. Étais-je entretins d'abandonner? J'avais anesthésier la douleur et les craintes sachant que le seul moyen d'accéder a une vrais libération étais d'arriver jusqu'au jour des "retrouvailles" de lui ou de son cadavre qu'importe j'avais déjà perdu toute mon humanité mes sens étaient tellement mutilé qu'ils n'avaient plus aucun ascendants sur ce qui me restait de sentiments. Le seul encore présent imposant implacable étais ce manque lancinant, la crise de manque étais si longue qu'on pouvait la dire permanente. Mais je ne resterais plus assise a attendre que les solutions tombent du ciel, je devais cesser de mes conforter dans ce comportement de victime impuissante laissant son destin filer au grès des décisions des autres! A la fenêtre je repérais les trois hommes en faction ça allait être compliqué mais j'y arriverais. Je ne devait pas m'encombrer optant pour un sac de taille moyen j'y fourrais mais précieux trésors, quelques vêtements et tout le liquide que j'avais négligemment mis dans ce même pot depuis mon retour chaque semaine mon "tuteur" mes fournissait des fonds, chaque mois je les mettais au même endroit et je me retrouvais donc avec une sacrée petite somme de cotée sans le vouloir j'avais préparé le financement de mon évasion. Je me préparais a sortir passant dans le vestibule je fut horrifier par mon étourderie en voyant mon reflet dans le miroir. Impossible de passée inaperçue dans cette robe d'un rouge sanguin. Je m'assaillais quelque instant, il faillait que je réfléchisse calmement je n'avais droit qu'as une chance. J'attendrais l'heure grise du crépuscule il me serait plus facile de me dissimuler. J'enfilais mon manteau rouge par dessus une tenue grise et noir mon plan était faiblard, je savais qu'il s'agissait de professionnels mais je comptais bien y arriver de plus ils ne seraient sans doute pas sur leurs gardes je n'avais jamais tentée de faire le mur ou de disparaître... Le soleil atteint enfin le toit de la maison d'en face, j'aspirais un grand coup et ouvrais la porte.

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