2009/03/11
clapoti
la pluie clac sur le toit et ruisselle dans mes yeux, elle alourdi mes cils et se meurt sur le sol Impuissante elle tombe dans une chute longue insolente elle tente de paraître langoureuse. Mais une chute est une chute et chaque gouttes déchoie, triste et silencieuse pour mourir sous nos pas. Elle n'est pas silencieux mais je ne l'entend que quand je veux, ce hurlement mélancolique quand toutes elles écrasent , elles déchirent le silence de leurs cris fracassant quand dans leur derniers souffle elles hurlent leurs haine du ceux qui vivent si longtemps et qui n'en profite pas. Mais sont elles seulement bien placé pour juger de leurs yeux le monde qui vit a travers ceux des autres? est il justice que de crier ça rage face a ce que l'on ne comprend pas. Je ne suis pas une goutte je ne suis pas un autre, puis-je seulement juger ce qu'ils jugent important? Qui suis-je pour parler? la création m'a munie de moyen de communication et je ne suis même pas foutue de communiquer correctement avec ceux qui peuvent capter mes signaux. Dés que les mots m'échappent je les vois voler et entamer les chaire mourir comme des gifles. Je les contrôle si mal, ils disent ce qu'ils veulent dire et pas ce que je veux signifier. Moi qui croyais avoir les mots en mon pouvoir je me retrouve leur esclave. On est bien peu de chose, tout cela en vaut il vraiment la peine?
j'aurais aimer n'être qu'une goutte et connaître la douceur de l'air et la violence des vent, être grisée par la vitesse de mon vol au milieu de mes milliers de sœurs. Connaître le joie de la liberté la beauté des étoiles et de la terre vu de là haut, connaître la peur grandissant de cette mort certaine écrasée là en bas mais dévorer mes quelques instants de vie sans aucunes peur de regrets. Mais je ne suis pas une goutte...
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