2008/08/15

fine pluie


...Les douleurs qui n'avaient eu de cesse de bercer mon âme jusqu'alors semblait endormies, anesthésiés, envolées. Semblait c'est le bon mot car elle semblaient continuer a battre au loin
sur un rythme étrange. J'étais glacée, enlacée par le froid bien que celui-ci me sembla irrégulier.
Je savais ma conscience retrouvée que la douleur referait surface. Je me laissai donc flotter à la limite du néant me concentrant sur mes sensation interne. Le battement de mes douleurs était distinct de celui de mon sang dans mes tempes, et un troisième battement beaucoup plus
rapide et irrégulier venait sans cesse interrompre l'équilibre que je tentais en vain de créer. L'inconscience s'échappait peu à peu les sensations se précisait, je senti d'abord les douleurs revenir au galops suivies de prés par ce froid irrégulier et un pression désagréable sur les côtes et les cotés. Doucement je tentais d'entendre, le troisième rythme qui m'avait sortie de ma confortable inconscience n'était autre que celui d'une pluie fine mais battante dont les goûtes venaient apaiser doucement mes souffrance.
Le chant de la pluie, plus magnifique que jamais me perçait doucement rythmé par les bruit de pas qui plus fort semblait marquer la cadence. Des bruits de pas? c'est Alors que j'identifiais enfin les pressions sur mes côtes, on devait me porter, ouvrir mes yeux n'aurait servit a rien , ma cécité ne disparaitrait pas en a claquement de doigts. Les mouvement m'étaient une torture insurmontable, pas question de chercher a tâtons des indice sur la personne qui me portait.
Et soudain mon dernier sens se réveilla, mes narines se rappelèrent soudain leurs utilité et une odeur entêtante emplit mes poumons un odeur que je connaissait , elle me faisait tourner la tête, s'était lui...

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