2014/08/06

Ink heart

I keep telling myself that things will get better if I act. I keep scolding myself about how much I shut up when I should talk, keep calm when I should scream, keep quiet when I should stand for myself. I said to myself countless time “ I won't let anyone walk over me ever again whoever that person may be”. I keep telling myself that I won't let people ignore my existence anymore nor stick whatever they want to me as “what I should feel/feel like” in their opinion.
I've felt empty and alone for many years. I felt like the unwanted thing, or rather the side thing you go to when you need to but for whom you're never there when it needs you. And every single time I feel ashamed of thinking that way, ashamed, egoistic and evil. In the end I'm stuck into my “pre-made” reactions. I wish I could say things clearly. “I'm mad at you” “I need you” “I miss you” “I feel like I'm dying inside” “help me” “get away from me” “you're wrong” “stop” …. all those Oh so simple sentences. I can't seems to get them out when I should. I'm afraid. I'm afraid of hurting people and I'm afraid of being hurt. I've felt so alone for so long. I have friends, I love them they are wonderful. I have a family, I am NOT alone. But still I feel like a ghost. I feel like no one really hear or see me for who I am. I am responsible for it, I know. I hide myself all the time, I'm so very scared to be left alone. Because I've been before and I'm still bleeding from it. I want all my precious moments to last forever, but they don't. I want to break those toxic links I have with some people.
Today I've been told “I'm happy, you are not like me, you don't feel so alone and sad. You don't guilt yourself over everything...” And I just nodded. And when the person left I felt like a traitor to myself.
“ I won't let anybody ignore my ever again”? Ha... what a joke.
I'm a weakling.

What is a rain drop to you may be the end of the world for someone else. Who am I to judge myself?

2013/10/18

Une longue nuit-2

Elle avait trop trainé. Pendants quelques minutes elle s'était sentie en sécurité et en avait oublié le temps... La petite voix au creux de sa poitrine se mit a crier comme une harpie, elle était tétanisée, incapable de la moindre pensée cohérente ou du moindre mouvement. Deux mains lui attrapèrent doucement les épaules par derrières et la repoussèrent vers l'ombre de la cuisine. Puis le propriétaire de ses mains se dirigeât vers la porte en silence. Elle sentit son cerveaux reprendre doucement du service, la voix hurlait toujours et lui lacérait les entrailles mais elle entendait au-delà. Elle se tapie contre le mur dans l'ombre de la cuisine et s’entoura de ses bras pour tenter de calmer les tremblements de son corps. Il colla son œil a la porte, soupira et ouvrit celle-ci... Elle fut repoussée violemment dés que le clic d'ouverture retentit. D'un geste contrôlé il se plaçât de profil  et maitrisa l'homme qui tentait de faire Irruption en lui plaquant les bras dans le dos, après quoi il referma la porte d'un coup de talon . L'homme qui avait fait irruption se dégagea d'un violent coup d’épaule suivit d'un coup de la paume dans le nez de son adversaire. Celui-ci émit un grognement et fut projeté plusieurs pas en arrière par le coups. L’intrus se jeta alors sur lui , lui empoignant le bras afin de tenter de le maitriser. S'en suivit un lutte ponctué de bruit étouffés et de quelque meuble renversés. L’intrus finit par prendre le dessus et après avoir mis son adversaire au sol de plusieurs violent coups de pieds et de coudes, sortit une arme et la pointât vers le propriétaire des lieux qui ses tenait les cotes haletant en tentant de se relever...
-" Gardes tes mains bien visible, ils te préfèreraient certes en vie, mais je n'hésiterais pas a te rajouter quelques trous dans les rotules ou les épaules."
Le propriétaire des lieux leva les yeux vers l'homme qui le menaçait, il avait plusieurs coups au visage qui saignait. Elle remarqua que l’intrus portait un uniforme, c'était l'un de ceux qui avait vérifié la cuisine quand il la cherchait, mais il avait a présent l'air d'avoir l'entièreté de son attention reporté sur l'homme maintenant accroupis au milieu de la pièce.
-" Tu ne pensais quand même pas pouvoir rester a jamais impunis n'est ce pas?" reprit-il.
Une lueur de compréhension illumina les yeux de l'homme blessé.
-" Je ne comptais pas vous laisser impunit en effet..." dit-il sur un ton de défis
Elle n'avait pas al moindre idée de ce qui se passait sous ses yeux mais elle voulait s'en aller. Elle pensa à la fenêtre de la cuisine une seconde, puis, un étrange pincement lui serra l'estomac... Qu'arriverait-il a cette homme si elle le laissait sous la menace de l’intrus?  Sans réfléchir elle se glissa comme une ombre vers le dos de l'agresseur, il sentit quelque chose et entama de se retourner mais il était trop tard, elle plaçât ses mains autour de sa tête et d'une geste rapide et précis lui brisa la nuque. L'homme tomba au sol telle une marionnette dont on vient de couper tout les files.
L'homme s'assit au milieu du salon et regarda le mort avant de relever les yeux vers la jeune fille. Son regard la frigorifia. Elle tourna les yeux, s'enroba de ses bras comme pour se protéger et se dirigea vers la porte. Il y fut avant elle et lui fit face pour l’empêcher de passer. Elle baissa la tête et resserra ses bras autour d'elle.
" Excusez-moi, je voudrais partir maintenant. "
Il ne dit rien durant plusieurs secondes qui lui parurent une éternités. Elle commença a craindre de devoir faire une sortie forcé quand elle l'entendit soupirer.
" Mais d'ou tu sorts toi..."
Elle releva la tête pour tenter de répondre mais il ne la regardait plus, il semblait faire un inventaire de la pièce...
"Attends -moi une seconde, je t'en dois une belle et je paye toujours mes dette." Il se tut quelques instant en reportant son regard sur elle..." même si sans ton entrée par effraction rien de tout cela ne se serait produit...".
Il retourna vers la chambre elle entendit du bruit, des objets déplacé et vit même un pantalon volé jusqu’à ses pieds. Il ressortit de la chambre et lui lança ce qui s’avéra être une veste. Il ne s'arrêta cependant pas et continua vers la cuisine ou il fut étrangement silencieux. Quand il en ressortit plus tard il avait un grand sac noir en plus. Il se dirigea vers la porte, l'entrouvrit et jeta u coup d’œil dans le couloir par l’entrebâillement puis se retourna vers elle.
" Après vous princesse" ...

2012/01/31

Une longue nuit.-1

Et pas glacée comme fraiche, glacée comme glacée. Elle le regardait toujours avec incompréhension et il sentit sa perplexité revenir au galop. On ne passait pas du feu à la glace comme ça. Il recula le pack de glace et le posa par terre. Il re-testa son front et ses joues, juste pour être sur, elle était toujours beaucoup trop froide. Elle le regardait agir, passive et presque sans expression. il s'assit sur le lit a coté d'elle etse prit la tête entre les mains. Il avait peut-être abusé sur la dose... Mais normalement après autant de temps tout les effets de la boisson aurait du s'être dissipé... Peut-être qu'il devenait trop vieux? Qu'il manquait de sommeil? qu'il était malade?
-"ça fait... mal?"
La phrase sonna maladroitement, d'une voix presque tremblotante. Il tourna la tête vers elle a nouveau, elle le regardait la tête penchée sur le coté, et elle avait presque l'aire de souffrir. Il s’ébroua les cheveux et se frotta énergiquement les yeux avant de se lever et de déclarer:
"No stress gamine, je manque juste de sommeil et être réveillé par les forces spéciales pour ensuite découvrir un mineur dans mon lit ça n'a rien de très reposant" 
Elle le regarda à nouveau avec cette air d’incompréhension agrémenté d'un regard qui semblait parfaitement vide.
"He ho? y'a quelqu'un?"
Elle regarda derrière elle avant de se tourner vers lui et de répondre très sérieusement:
"comment puis-je savoir si il y a quelqu'un chez vous? je n'ai pas pris le temps de visiter vous savez. En tout cas je n'ai vu personne d'autre."
Il la détailla un moment, était elle juste... très bête? et était elle vraiment une "fugitive" ? Elle le regardait toujours droit dans les yeux, l'aire d'attendre la suite. elle ne semblais plus mal, et se grattait de temps en temps dans la nuque avec ses grandes mains au longs doigts qui ressemblaient presque a de gracieuses araignées. Quelque chose avait changé mais quoi? Il repensa a la jeune fille épuisé qu'il avait trouvé dans la pénombre de sa chambre, l'aire hagarde et les mains en sangs... D'un geste brusque il l’attrapa par le poignet essayant de tirer une de ses mains a la lumière. Sans vraiment comprendre comment il se retrouva couché par terre sur le dos avec un talon ne lui appartenant pas appuyé sur la gorge et ses deux bras tirer vers le haut si bien que bouger lui écraserait tout à fait la glotte. Il regarda le poids plume qui venait de le retourner sur le sol les yeux ébahit. Ses yeux à elle était maintenant enflammés et effrayés à la fois. Elle respirait très fort. Cette prise avait du lui couter un gros effort mais cela restait impressionnant étant donné son faible poids et sa petite taille. Il aurait pu inverser la situation mais il ne voulait pas l’effrayer plus.
" tes mains gamine, je voulais juste voir tes mains...."
Son regard passa de la crainte au questionnement, elle regarda ses mains, et puis lui. Elle se souvint du docteur et soudain une lumière nouvelle vint éclairer les mots qu'il lui avait dit. Elle lâchât prise, doucement, et recula vers la porte pour se distancer de lui.
"Mes mains vont très bien, merci, je n'ai mal nul part. ...Je m'excuse de vous avoir ..im...importuner, je vais maintenant me retirer..."
Cette dernière phrase avait été prononcée sans assurance, comme si elle essayait de prononcer une formule apprise par cœur dont elle ne connaissait pas tout à fait le sens. Elle se dirigeât à reculons vers la porte et il était bien décider à en savoir plus avant de la laisser partir, mais des coups retentissants a la porte l’empêchèrent de parler. Elle se retourna vers la porte cette fois ci l'aire absolument terrorisé.
Les forces spéciales avaient du finir par se poser des questions...

2011/09/07

Les flammes

Elle avait chaud, beaucoup trop chaud, un feu brûlant la consumait, lui brûlait la peau , elle avait une sensation désagréable, ça tirait, mais c'était beaucoup plus fort qu'un simple tiraillement, la chaleur était si forte qu'elle semblait gelé. Tout autour d'elle il faisait noir et rouge, elle voyait des ombres danser . La petite voix en elle hurlait et se tordait, essayait a tout prix de la faire bouger, partir loin et vite. Elle essaya de se concentrer mais les sensation qui la parcouraient la rendaient confuse comme ensommeillée. Elle avança de quelque pas instinctivement, Elle sentit du verre crisser sous ses pieds. Elle leva les yeux vers ce ciel qui était apparu derrière le sien. Il était toujours aussi sombre, presque métallique. Les ombres qui dansaient loins derrière elle semblèrent devenir plus pressantes et la petite voix qui hurlait en elle se mis a pousser des cris si puissant qu'elle faillit en tomber à la renverse. Elle sentit quelque chose dans ses mains, Elle se remis debout tant bien que mal, s'accrochant a un mur proche, elle marcha jusqu’à l'entrée qu'elle avait emprunté chaque jours de sa vie quand elle allait le rencontrer. Quand elle aurait passer l'angle du mur elle verrait le bâtiment au bout de la cours, la deuxième fenêtre serait illuminé et sa silhouette s'y découperait. Alors elle courrait jusqu'a lui et il saurait quoi faire, il saurait lui quelle était cette folie et elle promettrait de ne plus jamais mettre les pieds dans la pièce interdite, elle promettrai de ne plus jamais lire ces pages maudites n'importe quoi pour que cette folie s’arrête. Elle s'agrippa a l'angle du mur , s'y tira afin de passer sa tête pour voir au delà, dans le fond de la cours. Elle vit ça silhouette se découper dans la deuxième fenêtre, la petite voix au fond d'elle sembla devenir muette un instant... Le temps fut suspendu, ses poumons étaient gonflé d'air, prêt a crier. La silhouette traversa la fenêtre dans une gerbe d'éclat de verre et alla s'écraser dans les graviers un étages plus bas, deux déflagration résonnèrent illuminant de deux flash les silhouette de deux hommes resté dans la pièce là haut derrière les restes de ce qui avait été une grande fenêtre si familière... Leurs ombres se mirent a grandirent et danser avec les flammes puis fondre sur elle. Elle leva les mains pour se protéger de la marée de flammes qui allait fondre sur elle.

Le café était froid mais il ne s'en était même pas rendu compte, il avait retourné les évènements dans ça tête a maintes reprise pour tenter de trouver un sens au évènement qui perturbait sa nuit. Elle, le fugitif, recherché pour une raison obscure par les forces spéciales, avait sauté de l'immeuble d'en face qui appartenait majoritairement a une compagnie de divertissement et productrice de musique, avait tenter de se rattraper sur le mur et avait atterrit chez lui. C'était une jeune fille,  d'une quinzaine d'année d'après lui, ce que les forces spéciales semblaient ignorer puisqu'ils avaient parlé d'un fugitif. Maintenant les dormais comme une bien heureuse depuis prés de 5h... L'aube pointerait bientôt le bout de son nez a la fenêtre et il ne savait toujours pas quoi faire. Une plainte sourde le sortit de ses pensés. Elle semblait se tortiller dans son sommeil les traits crispés d’inquiétude. Il s'approcha et porta la main a son front. Il la retira presque immédiatement en poussant un juron, elle brûlait littéralement. Il décida que se précipité a la cuisine pour trouver de la glace ne serait pas une réaction excessive. Il fut de retour dans la chambre en moins d'une minute prêt a poser la glace sur son front mais fut repousser en arrière en rencontrant subitement les bras tendue de la jeune fille qui se releva violemment et criant. Elle lança de grand regards apeuré autour d'elle et sauta hors du lit dés qu'elle l'aperçu. ce qui entraînât trois pas chaloupé de sa part avant qu'elle ne s'écrase sur le mur ou elle réussit a s’agripper pour se maintenir debout tant bien que mal.
-" Hola gamine t'as une fièvre suffisante pour terrasser un taureau alors tu va me faire le plaisir de retourner te coucher!"
Elle ne bougea pas.
-" Quoi, tu joues les vierges effarouchées maintenant? t'as pas l'impression que c'est un peu tard pour ça? après t'être carrément glisser dans mon lit a mes dépends?!"
Elle le regarda avec une expression entre curiosité et incompréhension. Il fit un pas vers elle mais elle ne bougea absolument pas.
-" Tu comprends ce que je te dis? tu parles quelle langues?".
-"je ne comprends pas vraiment tout. je parles la même langue que toi."
Il la regarda un instant hésitant puis repris la parole.
-" Met toi au lit, maintenant."
Elle fit un pas, sembla tester sa stabilité , puis se dirigea vers le lit ou elle s'assit. A son tour il avancea prudemment jusqu’à elle pour ne pas l’effrayer et il lui tendit le pack de glace. Cette fois elle sembla comprendre et s'en empara mais elle le garda en main ou elle le regarda avec curiosité. Alors il s'avança encore plus, reprit le sac de glace et le pressa sur le front de la jeune fille. Cette fois ci elle lui lança un regard perplexe auquel il répondit en posant la main sur une des ses joues, glacées...

2011/01/15

longue nuit

elle les entendaient parler et parcourir l'appartement a l’affût. Elle devait être un peu folle de se cacher à l'endroit le plus visible... elle ne pouvait compter que sur le fait qu'ils pensent tout a fait improbable qu'elle soit caché là. Elle feignait de son mieux d'endormie, ce qui semblait bien fonctionner. Mais si le propriétaire de lieux la voyait... Leur incursion ne dura probablement pas plus d'une petite dizaines de minutes mais cela lui parut beaucoup trop long. Quand elle entendit les hommes partir et la porte se refermer elle en fut presque surprise. Le verrou fit un doux cliquetis quand il fut refermé à son tour mais ensuite, le silence devant total. Il ne revenait pas. Elle s'était assise par terre derrière le lit et regardait vers la porte de la chambre.

Son amie? y avait il eut quelqu'un a coté de lui? Il ne se souvenait pas avoir été trop saoul la veille, il aurait du s'en rappeler si il avait ramener quelqu'un... et de toute façon il n'aurait jamais ramené une fille ici. Il l'aurait ramené au loft ou dans un hôtel... Il était debout dans le couloir et regardant sans la voir la porte. Ils avait dit "un fugitif" et le gars avait parler d'une amie en partant. un fugitif pouvait il se faire passer pour une fille dans son lit? Avait-il le sommeil si lourd qu'une personne inconnue serait en mesure de se glisser dans son lit alors qu'il dormait?
Il avança d'un pas vers la chambre, juste assez pour voir a travers la porte sans être tout a fait exposé. Elle était juste hors du rayon de lumière mais sa chevelure claire la dessinait irréellement dans la pénombre de la chambre. Elle regardait vers lui, silencieuse et le regard presque éteint. Elle ne semblait ni dangereuse ni agressive, juste perdue. Il avança, alluma la lumière de la chambre. Elle cligna des yeux mais ne parla pas. la fenêtre était restée ouverte et faisait voleter le rideaux mais à part ça le temps semblait suspendu.

Il ne bougeait pas et la regardait en silence. Quand il avait allumé la lumière elle s'était soudain sentie tout a fait perdue. Elle sentait un vent froids dans sa nuque, un picotement dans sa jambe et la douleur du bout de ses doigts ne se calmait que très lentement. Elle était lasse... très lasse.
La journée avait été longue la route jusqu’à la ville aussi, elle n'avais pas dormis depuis l'incendie. A cette pensée elle sentit la chaleur revenir. Elle baissa les yeux se ses mains, le sang était toute a fait sécher. Certains de ses ongles semblaient indem. Elle voulut relever les yeux vers l'inconnu elle devait surement dire quelque choses même si elle ignorait quoi mais elle commença a voir flou. Elle senti sa tête tomber lentement et rencontrer en douceur le matelas . Elle cligna des yeux dans une dernière tentative de.. de quoi? elle oublia et accueillit le sommeil dans un soupir de contentement.

A son grand étonnement, la jeune fille venait de s'écrouler. Elle avait aussitôt adapté la respiration régulière du dormeur. N'avait elle aucune conscience de sa situation? Elle était seule dans l'appartement d'un homme et dormait sans défense comme une bien heureuse. Il soupira. Il décida d'allez fermer la fenêtre et de boire un café pour se réveiller. Il avait besoin de réfléchir. Avant de refermer la fenêtre il regarda au dehors, les hommes avaient parlé de trace de sang et il ne pouvait empêcher sa curiosité de le pousser a chercher ces traces. Elles étaient là en effet. des traînées de sang au dessus et un peu sur le chambranle de la fenêtre. Il referma la fenêtre en frissonnant. Elle dormait par terre, la tête sur le lit et les mains dans son giron. Elle portait d'étrange vêtement vert qui lui rappelait vaguement un uniforme. ses cheveux descendaient en vagues dans son dos des mèches folles jaillissant ci et là. Elle avait l'aire svelte et beaucoup trop fragile. Il se décida a la placer sur le lit la portant maladroitement en essayant de ne pas la réveiller mais il semblait qu'elle était partie pour dormir mille ans. Il faillit la lâcher de stupeur quand il vit ses mains...

2010/11/24

Fuite-2

Elle n'avait pas bougé et à peine respiré. Elle avait passivement regardé le sang sur ses mains tracer sa route sur sa chaire et finalement s'épaissir et noircir lentement. Dans l’obscurité de la pièce le sang ressemblais maintenant à des traces de suie grasse. Le bouts de ses doigts lançaient de douleur, un battement lent et régulier. Elle sentait que les choses ne s’arrêteraient pas là... Elle entendait une lourde respiration. Des bruits au loin faisait crier la petite voix en elle, mais elle ne bougerait pas. Un grognement se fit entendre dans la pièce. Quelqu'un semblait dormir. Cela prit un long moment mais ses yeux finirent par s'habituer a la pénombre. Il y avait des ombres partout, une multitude d'objets divers envahissaient presque tout l'espace, une légère odeur de poussière survolait le tout. Elle finit par identifier l'ombre qui devait correspondre au lit et à la personne qu'il abritait.
Les bruits lointains s'affirmèrent peu à peu, des pas dans les escaliers, et des coup frappé à différentes portes, en pleine nuit.... Elle ne pouvait pas rester là à attendre qu'ils viennent frapper à cette porte ci. Elle se leva avec peine et avança maladroitement jusqu’à une porte qu'elle ouvrit dans un grincement. un petit couloir donnait dans une cuisine ou une fenêtre semblait donner sur une arrière cours. Elle leva le battant en guillotine se qui produit un grincement lancinant.

Des coups violemment frapper à la porte brisèrent les dernières brides du rêve de cette merveilleuse blonde pulpeuse. Saisit par l'intensités des coups il tomba de son lit emmêlé dans ses couvertures. Des voix grave et impératives lui priaient d'obtempérer ou ils se verraient dans l'obligation de défoncer la porte. Il avança grimaçant jusqu’à la porte ce demandant quelles gaffes il avait encore faite. Un Homme en uniforme poussé par son élan faillit lui tomber dessus quand il ouvrit la porte. Surprit par l'aire mal réveillé de son interlocuteur l'homme demanda à vérifier les yeux car ils avaient un fugitif. Le dormeur s'écarta sans réfléchir, l'homme avait parlé sur un ton qui n'attend pas de réponse. Il entra dans l'appartement suivit de deux autres hommes et marchèrent directement jusqu'a la fenêtre... ouverte. Bien qu'incommoder par la présence de ces inconnus dans sa chambre il fut soudain presque heureux de les voir là. La fenêtre était fermé quand il s'était endormis, il en était sur.
" il y a bien des traces de sang sur le mur, il doit être blessé "
Un des deux hommes avait parlé à celui qui semblait mener l'opération. Ce dernier se retourna le regard dur et inquisiteur.
" dissimuler un fugitif est passible d'emprisonnement. Si vous savez quelque chose parlé maintenant ou il sera trop tard." Le ton était glacial et tranchant. Le jeune homme répondit maladroitement et d'une voix mal assurée.
"Je.. écoutez.. je ... vous m'avez réveillé, je n'aie vu personne avant vous..."
Le chef des operation ouvrit la bouche pret a cracher la réplique suivante mais le jeune homme le coupa d'une voix qui avait retrouvé un peu d'assurance.
"Par contre je peu vous affirmer que cette fenêtre était fermé quand j'ai été me coucher. Si vous voulez vous donner la peine de vérifier les lieux je me sentirais rassuré". Il avait fait de son mieux pour que sa réplique ne sonne pas sur le ton du défit mais il n'avait jamais su y faire avec toute personnes un tant soit peu autoritaire. L'homme en face de lui le dévisageais férocement, il devina que ses efforts avaient été vains... A nouveau l'homme ouvrit la bouche... au même instant un des deux hommes qui avaient disparut un long moment, réapparut dans la pièce.
" Fenêtre arrière, autre trace de notre fugitif". Le message fut bref et dit si vite que le jeune homme faillit ne pas le comprendre.
Le chef des opérations oublia directement le jeune homme et suivit l'homme qui avait parler... Ils partirent vers la cuisine et le jeune homme resta dans le silence de la chambre. Il se dirigea vers la cuisine mais arrivé au seuil de la chambre les trois hommes ressortirent en trombe. Le chef devant suivit de celui qui avait trouver "la piste" dans la cuisine. Le dernier s’arrêta à la hauteur du jeune homme le regard gêné.
"Désolé pour le dérangement, il manque parfois de civisme. Au moins votre amie ne semble pas s'être réveillée. Bonne soirée". sur ces mots il repartit au pas de course fermant la porte derrière lui. Laissant le jeune homme perplexe derrière celle-ci. Il verrouilla la porte et se redirigea vers la chambre soudain plein d’appréhension... son amie?