2010/11/24

Fuite-2

Elle n'avait pas bougé et à peine respiré. Elle avait passivement regardé le sang sur ses mains tracer sa route sur sa chaire et finalement s'épaissir et noircir lentement. Dans l’obscurité de la pièce le sang ressemblais maintenant à des traces de suie grasse. Le bouts de ses doigts lançaient de douleur, un battement lent et régulier. Elle sentait que les choses ne s’arrêteraient pas là... Elle entendait une lourde respiration. Des bruits au loin faisait crier la petite voix en elle, mais elle ne bougerait pas. Un grognement se fit entendre dans la pièce. Quelqu'un semblait dormir. Cela prit un long moment mais ses yeux finirent par s'habituer a la pénombre. Il y avait des ombres partout, une multitude d'objets divers envahissaient presque tout l'espace, une légère odeur de poussière survolait le tout. Elle finit par identifier l'ombre qui devait correspondre au lit et à la personne qu'il abritait.
Les bruits lointains s'affirmèrent peu à peu, des pas dans les escaliers, et des coup frappé à différentes portes, en pleine nuit.... Elle ne pouvait pas rester là à attendre qu'ils viennent frapper à cette porte ci. Elle se leva avec peine et avança maladroitement jusqu’à une porte qu'elle ouvrit dans un grincement. un petit couloir donnait dans une cuisine ou une fenêtre semblait donner sur une arrière cours. Elle leva le battant en guillotine se qui produit un grincement lancinant.

Des coups violemment frapper à la porte brisèrent les dernières brides du rêve de cette merveilleuse blonde pulpeuse. Saisit par l'intensités des coups il tomba de son lit emmêlé dans ses couvertures. Des voix grave et impératives lui priaient d'obtempérer ou ils se verraient dans l'obligation de défoncer la porte. Il avança grimaçant jusqu’à la porte ce demandant quelles gaffes il avait encore faite. Un Homme en uniforme poussé par son élan faillit lui tomber dessus quand il ouvrit la porte. Surprit par l'aire mal réveillé de son interlocuteur l'homme demanda à vérifier les yeux car ils avaient un fugitif. Le dormeur s'écarta sans réfléchir, l'homme avait parlé sur un ton qui n'attend pas de réponse. Il entra dans l'appartement suivit de deux autres hommes et marchèrent directement jusqu'a la fenêtre... ouverte. Bien qu'incommoder par la présence de ces inconnus dans sa chambre il fut soudain presque heureux de les voir là. La fenêtre était fermé quand il s'était endormis, il en était sur.
" il y a bien des traces de sang sur le mur, il doit être blessé "
Un des deux hommes avait parlé à celui qui semblait mener l'opération. Ce dernier se retourna le regard dur et inquisiteur.
" dissimuler un fugitif est passible d'emprisonnement. Si vous savez quelque chose parlé maintenant ou il sera trop tard." Le ton était glacial et tranchant. Le jeune homme répondit maladroitement et d'une voix mal assurée.
"Je.. écoutez.. je ... vous m'avez réveillé, je n'aie vu personne avant vous..."
Le chef des operation ouvrit la bouche pret a cracher la réplique suivante mais le jeune homme le coupa d'une voix qui avait retrouvé un peu d'assurance.
"Par contre je peu vous affirmer que cette fenêtre était fermé quand j'ai été me coucher. Si vous voulez vous donner la peine de vérifier les lieux je me sentirais rassuré". Il avait fait de son mieux pour que sa réplique ne sonne pas sur le ton du défit mais il n'avait jamais su y faire avec toute personnes un tant soit peu autoritaire. L'homme en face de lui le dévisageais férocement, il devina que ses efforts avaient été vains... A nouveau l'homme ouvrit la bouche... au même instant un des deux hommes qui avaient disparut un long moment, réapparut dans la pièce.
" Fenêtre arrière, autre trace de notre fugitif". Le message fut bref et dit si vite que le jeune homme faillit ne pas le comprendre.
Le chef des opérations oublia directement le jeune homme et suivit l'homme qui avait parler... Ils partirent vers la cuisine et le jeune homme resta dans le silence de la chambre. Il se dirigea vers la cuisine mais arrivé au seuil de la chambre les trois hommes ressortirent en trombe. Le chef devant suivit de celui qui avait trouver "la piste" dans la cuisine. Le dernier s’arrêta à la hauteur du jeune homme le regard gêné.
"Désolé pour le dérangement, il manque parfois de civisme. Au moins votre amie ne semble pas s'être réveillée. Bonne soirée". sur ces mots il repartit au pas de course fermant la porte derrière lui. Laissant le jeune homme perplexe derrière celle-ci. Il verrouilla la porte et se redirigea vers la chambre soudain plein d’appréhension... son amie?

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