2010/09/29

point blanc.


C’est une pièce blanche, j’avais le yeux vide, entre eux et le mur blanc il n’avait que du vide aussi.

Je ne sais pas trop quoi faire de moi-même. Je me laisse doucement porter par le courant . Ma vie s’entortille autour des branches d’un arbre inconnu. Je prend soin de ma chaire car peut-être en aurais-je besoin un jour, j’avance machinalement vers un ailleurs certain. Je ne sais pas ou il me mènera mais je le suis quand même… j’ai l’impression que le temps s’allonge et se rétrécit tout le temps. Il n’y a pas d’horloge mais j’ai l’impression de sans cesse entendre un tic-tac. Je devrais être active, bouger, vouloir évoluer et m’enrichir. Mais j’ai l’impression que tout cela est vain. Les seules choses qui valent la peine d’être vécue sont bafouées. Je voudrais marcher dans les champs, dans la nature. M’assoir au hasard et regarder les ciel pendant des heures. Mâchouiller des bruns d’herbes et manger des pâquerettes. M’assoir sur un banc et compter les flocons qui tombent sur mon bras droit. Respirer profondément et tenter de déceler toutes les différentes odeurs que porte le vent. Ecouter le silence, Ecouter de la musique. Je ne suis pas de la ville, je m’y sent étrangère. Et je crois qu’on est tous étranger dans une ville. Et puis je suis aussi étrangère a moi-même. Je fais des études, car d’une certaines façon je sais que ça m’enrichit en bien. Et puis surtout aujourd’hui et ici sis tu ne fait pas d’études, tu gagne peu d’argent et avec peu d’argent tu fais peux de chose, et tu a peux de temps car tu travaille trop. Je voudrais que quelqu’un me dise qu’il est encore possible de juste comme ça, car on en a besoin, on peu prendre un morceau de cette terre qui est a tous mais a personne et y construire pour moi-même un chez moi. Fait de bois, de pierre, de terre paille. Prés d’un ruisseau, avec des plante et des fleurs. Quelque chose de tout petit de chaleureux, d’intime, dont les murs seraient couvèrent de livres.

Voilas, je recommence. Je rêve toujours a demain et pour finir je ne vis jamais aujourd’hui. On me dit que la vie a du sens, je crois que je n’ai pas encore trouver le mien, c’est peut-être pour ça que je me sent tellement perdue. Souvent je me demande si il y’a un ailleurs, autre chose, plus qu’une poigné d’humain sur une terre qui flotte dans l’infinis. Parfois je me demande si mes sens m’empêches de voir les choses essentielles. Je me demande si les chose seraient différente si j’avais de meilleurs « yeux ». c’est un terre vaine. Un monde sans but. Les gens cherche une vérité, ils cours partout et font du bruit pour bien montrer qu’ils sont en vie, mais ils ne savent pas ou ils vont. Et trop souvent, quand ils croient avoir trouver une route meilleurs que les autres , ils poussent tout le monde sur ce chemin persuader qu’ils ont raison. Et des grand courant se forme dans lesquels on se perd.

Moi je cherche un petit sentier sur le coté. Un passage secret qui passe prés de mes rêves. J’était tout prés, je le frôle parfois du bout des doigts mais c’est mercenaire de l’autoroute on briser ma passerelle de brindilles maintenant je suis assise sur le bord du néant lançant mes bras autour de moi en espérant trouver le fil d’Ariane que j’ai lâché. Je me sens triste, fatiguée, et vide. Mais je ne veux pas déjà abandonner. Même si elle m’a briser les ailes, je veux encore voler.

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