2007/12/13

vent, et plumes

Zéphyr s'était déchaîné, le banc tenait bon enraciné dans le sol. Les arbre fouettaient le sol de leurs branchages charnus, plus une seules feuilles sur leurs long bras décharner , nus et blanchis par le gèle telle de long doigt prédateurs en quête d'un festin de chaire. Plus de trois mois écoulés mais j'étais là, assise sur ce bancs, plus de trois mois en retard et pourtant, la maigre flamme de mon espoir fou perdurais a travers la fureur du dieu aérien. La nuit étais d'encre la lune absente dans un autre ciel sans doute dansant l'amour avec son amant interdit l'astre du jour. Et moi, Moi j'étais seule assise sur se banc au milieu de ses mains griffues qui prenaient vie sous les rafles tentant de me dévêtir de mon orgueil et de ma bêtise autant que de mon manteaux. Assise sur le banc contemplant en silence les reflet irréel du givre sur le sol, des flaque gelées qui telle des phare parsemaient la nuit de clartés timides. Les lèvres gelées et serrer pour retenir le claquement de mes dents , les cheveux en furie fouettant violemment chaque centimètre de ma peau , les yeux plein de larmes qui gelaient sur mes joues. Le temps paraissant s'être arrête tant mon esprit courrait a travers multiple fantasmes qui m'avais animée depuis que ton message avait été déchiffré. Le vacarme de la tempête était tel qu'aucun autres son que le rugissement du vent ne me parvenait , et pourtant, quand une ombre pris place sur la clarté blafarde d'une étendue de glace, plus aucuns son ne sembla m'atteindre même mon cœur sembla soudain absent. seules mes jambes tremblaient si fort que malgré mon esprit qui me hurlait de m'échapper je restai sur place silencieuse et pétrifiée. Tel un prédateur tu marcha jusqu'à moi ne semblant pas le moins du monde dérangé par le vent et vint t'asseoir a mes cotés sur le banc aussi loin que possible de moi. Mes yeux te dévoraient avidement et mon esprit se dérobait a tous contrôle, Tu étais là? je devais rêver, devenu un légende tu habitait un monde fantasque que j'avais soigneusement refoulé dans mon esprit, le barrage avait céder et cette univers déferlait en moi flot impétueux de craintes et de désires. Je parcourais avidement ta silhouette de crainte que tu ne disparaisse je me haïssais d'être si avide de toi et pourtant je ne me lassait pas de me rassasier de ton arôme et de ta vue . Le vent s'est arrête, et tu a lever les yeux...
"tu a fini par venir."

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