2010/03/01

Murmures

Le vent portait les murmures des villageois qui s'étaient animée d'une passion nouvelle a la rumeur de l'arrivée d'un chanteur d'âmes. Même si la majorité restaient très retenue face à ce genre de nouvelle on sentait qu'au fond d'eux tous espéraient voir ce rêve ce réalisé. Mais l'intéressée semblait s'être volatilisée, la belle inconnue aux doigts de fées s'était envolé sur les ailes d'un courant d'aire . Il avait entendu les notes douces portée par le vent, il avait été attirée par celles-ci mais s'était retenu. Il ne pouvait se permettre de déjà être repéré. Même si il avait conscience que cela finirait par arrivé, il voulait reculer au plus l'échéance pour pouvoir tenter de lui être un peu utile. Mais il n'était pas fait pour vivre sauvagement et loin de celui qui devait dicter sa vie, Il sentait peu peu la folie s'insinuer dans son esprit malgré tout ses efforts pour la rembarrer. Il risqua un nouveau un coup d'oeil vers l'extérieur mais ça vue était très restreinte, l'espionnage entre deux planches qui faisait le mur de la grange ne permettait pas une vue très détaillé. Deux femmes passaient, serré comme deux poules sur une branches et semant dans le vent des murmures de palpitation, d'inquiétude et d'espoir. Il compris alors que l'inconnue avait disparut près du cabinet de curiosités, et quand le propriétaire de celui-ci avait nié l'avoir vue entrée bien sur personne n'avait osé insister. Sa femme avait été elle aussi une de ces personnes qui ont réussit a garder le don, mais apparemment pour elle, l'histoire avait tournée court, et mal.Il n'en savait pas plus. Il avait déjà suffisamment de mal comme ça a comprendre ce qu'était ces gens. Là ou les cardinaux étaient lois ces personnes semblaient absentes, inexistantes. Il n'avait jamais passer les brumes ses missions se déroulaient toujours dans les citées du centre. En ces quelques mois passer ici son existence avait pris des dimensions nouvelles et effrayantes qu'il n'arrivait pas encore a gérer et intégrer tout a fait. Il se laissa porté par les mémoires qui flottait dans son esprit quelque temps puis fut sorti de ses pensées par une odeur effrayament familière portée par le vent. Il se tapis dans le coin le plus sombre de son abris de fortune, aux aguets.

La cloche de la librairie sonna a nouveau dans la pièce du bas. Elle se tendit parcourue d'un frisson tous les muscles tendus comme prête a bondir.Il la rassura d'un geste de la main l'invitant a rester assise et silencieuse, il descendit son pas lourd rythmant son avancée. Tendue jusqu'à s'en faire craquer les os elle tendit l'oriel aux moindre murmures, mais ne distingua pas les différent mots. Elle n'osait pas bouger de peur de faire un bruit et elle osait a peine respirer. Les minutes passèrent, interminable, puis la cloche du magasin retentit. Elle se détendit légèrement, puis, n'entendant pas les pas qui auraient du marquer le retour de l'homme elle sentit montée un nouvelle vague de panic. Elle attendit a nouveau silencieuse et au bord de la crise de nerfs durant un moment qui lui parut une éternité. Un nouveau retentissement de la clochette du rez de chaussé la fit sortir de sa torpeur et se rendre compte que la nuit avait eu le temps de tomber. Elle reconnu alors les pas lourds et rythmé de l'homme et se détendit un peu. La porte grinça une lumière furtive lui parvint du couloir et le temps sembla s'étirer. Puis, enfin, la silhouette de l'homme apparu dans la pièce. Il alluma différentes lampes dans la pièce sans mot dire, attrapa une couverture sur le haut d'une armoire croulante d'objets divers et lui lança. Il pointa un fauteuil toujours sans déserrer les lèvres et s'assit dos a elle munis d'un gros livre posé sur ses genoux sur lequel il se pencha silencieusement. Tout aussi silencieusement elle se laissa sombrer dans le fauteuil caché sous la couverture comme un soldat blessé derrière son bouclier...

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