2010/03/29

traque

La porte de la chambre était restée entrouverte, elle grinça quand elle s'ouvrit. Un couloir partait à droite vers d'autres portes similaires a celle de la pièce dont elle sortait et a gauche vers une porte imposante d'un métal sombre et ronger par l'oxydation. Une fois encore son estomac se tordit et ce quelque chose hurla a nouveaux au fond d'elle. Comme plus tôt elle lui força le silence. de l'autre coté de la porte elle entendis des pas rapides mais encore lointain. La voix qui hurla voulu l'attirer vers le fond du couloir pour se terrer dans un pièce close mais réussissant de justesse a se maitriser une fois encore elle poussa la lourde porte en métal et se faufila dans un cage d'escaliers. Les pas montaient et étaient dangereusement proche. Aussi silencieusement que possible elle se faufila vers les étages supérieures. A peine eut elle monté trois étages qu'elle entendit la porte un métal qu'elle avait passer un instant plus tôt se cogner voilement. Ils avaient l'aire pressés, elle se sentait bien plus pressée qu'eux. Les escalier arrivèrent a leurs fin six étages plus hauts. Quand elle poussa la porte qui donnait sur le toit elle entendit les hommes rependre leurs assenions et cru comprendre qu'ils s'était séparer en plusieurs groupes pour être plus rapide. Le bruit de leurs pas mourut étouffée derrière la porte qui se referma. La voix qui hurlait gagnait peu à peu du terrain sur son contrôle sa respiration devenait difficile son pas plus précipité, bruyant et imprécis; Une gravure lui revint à l'esprit, elle représentait la "traque d'un renard" durant une chasse. Elle se sentit soudain comme un goupil "traqué" et compris d'où venait cette voix hurlante. Mais elle ne devait pas se laisser diriger par cette bête traqué qui semblait vivre en elle. Elle avait traversé le toit un mince tuyaux était la seule chose qui le reliait au toit le plus proche a plus ou moins quartes mètres de là. Elle ne prit pas le temps de laisser parler son bon sens , elle posa le pied sur le tuyaux se disant que si des funambule le faisaient elle le pourrait aussi et elle commença sa traversée. elle fit deux mètres sans regarder en bas sans trembler, sans trébuché quand le hurlement revint si fort qu'elle en perdit l'équilibre, ses bars se tendirent naturellement dans l'espoir de trouver de quoi s'accrocher, ils rencontrèrent le tuyaux mais glissèrent dessus par chance cette action avait dévié sa chute vers le bâtiment d'en face, après quelques mètres en chute libre elle rencontra un mur ses mains se replièrent par réflexe , une douleur se réveilla dans son épaule, le bouts de ses doigt furent soudain brulant et douloureux et enfin sa chute cessa.
Ses doigts avaient réussit à attraper un rebord de fenêtre, elle se hissa sur celui-ci retenant un gémissement, elle s'appuya contre la fenêtre pour reprendre son souffle et tomba a la renverse quand celle-ci s'ouvrit. Elle entendit a nouveau un bruit fracassant d'un porte qu'on ouvre avec violence, par réflexe elle se mit en boule contre le mur et cessa de respirer de peur d'être entendue. Des bruits de pas parcoururent le toit de l'immeuble d'en face retentissant en écho entre les bâtiments, suivit d'un silence pesant. Elle eut l'impression qu'une paire d'yeux lui transperçait la nuque durant un instant puis le silence fut brisé;
-"R.A.S."
Les bruit de pas s'éloignèrent , elle se détendit doucement et regarda enfin se qui pouvait lui faire aussi mal au bout des doigts. Plusieurs ongles avaient disparut et les bout de tout ses doigt étaient écorchés et sanguinolents. Elle les regarda un long moment puis de ses doigts les plus valides elle prit le papier plié qu'elle avait ranger dans sa poche et le déplia.

Partez vite, partez loin ne faite confiance a personne et ne parlez a personne de" ça"...

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