2009/09/06

Emergence

Je rêvais.
Je rêvais de ma "mère" et des évènements de cette nuit là. L'uniforme Gris des hommes qui avaient tout fait bruler était partout et tout le rêve se tentait de cette couleur qui me donnais l'impression de suffoquer. Tout brûlait, la cloche s'éfondrait, derrière mon ciel, un ciel gris et lourd brillait d'éclaire et d'eau: de la pluie. Mais le feu perdurait, mordant ce ciel gris, dévorant tout jusqu'a s'attaquer à mes chaires me dévorant doucement...
Je me réveillais soudainement. Ma vision était brouillé, la sueur perlait partout sur mon corps et j'avais l'impression que chaque particule de mon être expérimentait ce qui s'appellent "douleur" dans beaucoup de livres que j'avais volé la-bas. Je compris soudain que ce que j'avais ressentis plus tôt dans la soirée, durant le combat, était probablement aussi de la "douleur".  Je voulu me relever. deux mains m'en empêchèrent. Je focalisais alors mon attention sur mon entourage a travers le voile flou qui était posé sur mes yeux.
Une des mains appartenant au garçon de la ruelle et l'autre à la maigrichonne. Ils avaient tout deux un regard grave semblant tenter déchiffrer quelque chose sur mon visage qui n'était toujours pas enclin à exprimer toute les nouvelles sensations que j'avais expérimentés depuis que j'étais partie de là-bas.
Les images des flammes me revinrent quelques instants et la torsion repris doucereusement dans mes entrailles. Mon visage du changer car ils se lancèrent tout deux pour parler en même temps. Ils se coupèrent l'un l'autre dans un gargouillis de phrases incompréhensible. Elle rougit et tourna le regard vers ailleurs , alors que lui souris espièglement la regardant avec insistance avant de reprendre son sérieux et de déclarer.
"-Cesse de t'angoisser, j'avais juste mal interpréter la situation."
Sa voix était celle de quelqu'un trop sur de sois et fortement fière de sa personne, comme "mère" avait pu l'utiliser a maintes reprises avec moi lors de nos disputes auxquelles elle avait coupé court comme a son habitude.
Je méditais les paroles du garçon, hésitant quand à l’utilité du mot "Angoisser" dans cette situation.  L'angoisse pouvais correspondre à ce que j'avais ressentis cette nuit-là et donc au rêve dont je venais de me réveiller. C'était un sujet sur lequel je ne voulais pas m'arrêter et surtout pas avec lui.
Mon visage du changer durant mes réflexions car il afficha soudain un air satisfait.
D'une voix hésitante la maigrichonne intervint alors.
"-Merci..."
Je la regardais un instant en silence, puis je regardais vers le garçon, mais comme le regard de la maigrichonne il était concentré sur moi. Elle me parlais donc a moi et je répondais, perplexe: 
"-A quel sujet?"
Ils affichèrent tout deux de l'étonnement durant quelques secondes puis le garçon repris la parole.
"-Ça fais plaisir d'avoir des fans qui ont un minimum de mordants" il se tourna vers l'autre fille
"-Et sa fait plaisir d'avoir des fan assez borné pour refuser de ce laisser impressionner, mais cette réaction tenait de l’inconscience" il se tourna a nouveau vers moi "-Quoi qu'il en sois et même si ton intervention était aussi stupide que la sienne vu ton état actuel , c'est bien grâce a toi si elle est en un seul morceau maintenant!" Il avait un sourire satisfait qui me fit répondre sans réfléchir.
"-fan comme fanatique?" Les mots se glissèrent entre mes lèvres sous le signe de l'incompréhension. Cette fois le garçon semblât partagé entre perplexité et mécontentement mais il ne répondit pas et le silence envahis la pièce alors que leurs regards conjugué continuais a ma détailler intensément le visage. Je me sentis étrange au bout d'un moment et sans trop comprendre pourquoi je me mis à parler pour combler ce silence et tenter de les détourner de moi.
"J'ai aidez un chaton paralysé à détaler avant que les loups n'attaquent. quoi cela a t il un rapport avec le fanatisme?" Ma question était réel, j'avais lu quelques trucs à propos de fanatisme et personnages connus qui était suivit par des foules d'adorateurs et de fanatique sans jamais vraiment comprendre comment on savait qui devait être qualifié de fanatique et pourquoi certaine personnes ou choses devenaient sujet d'adoration.
La maigrichonne eu une expression étrange  et le garçon s’accrocha une étrange  expression aux lèvres, il avait l'air mécontent et souffrant a la fois.
La porte s'ouvrit avec une telle vitesse que je m'étonnais quand elle n'alla pas se fracasser cotre le mur attenant à celle-ci.
Un Petit homme trapu, venait de faire son entrée avec un regard sombre et l'aire vraiment mécontent. Me rappelant fortement le regard que mère m'avait lancé quelque semaine auparavant quand elle avait découvert les livres que j'avais subtilisé a l'étage interdit.
"-Dehors"
Ses mots étaient d'un velours glacial et vinrent figer les deux personnes qui m'encadraient.
La maigrichonne se leva d'un bond et partis sans un bruit. Le garçon quand a lui  prit changea vers une autre expression étrange mi-contentement mi-agacement et s’affalât un peu plus sur sa chaise. Mais un deuxième regard sombre de l'homme trapu  fondit droit sur lui et ne laissa la place a aucune résistance, il se leva et marmonna entre ses dents en sortant mais ses mots s'estompèrent un peu trop vite pour que la distance y ai joué un rôle quelconque.
Le nouvel arrivant refermât la porte et se tourna vers moi en affichant un air apaisant.
"-Comment vous sentez vous?"
"-bien"
Il haussa les sourcils et son air bienveillant se teinta de réprobation.
"Avec votre température , vos hématomes, votre paume tranché, le trou béant laissé par je ne sais quoi dans votre épaule et tout ce que je n'ai pas envie de citer;je mettrais votre stupide réponse sur le coup de la divagation. Décrivez moi vos douleurs avec plus de sérieux pendant que j'examine l'état des plaies, et n'omettez aucuns détails, avec ce types de plaies la gangrène et peut-être déjà installée."
Je l'observais avec curiosité. La moitié des mots qu'il avaient utilisé étaient abstrait voir complètement inconnu pour moi. Cependant il avait l'air très sérieux et inquiet. Je tentais donc d'estimer mon état. Après quelques instant de concentration durant lequels il s'assit sur la chaise laissé libre par la maigrichonne et déposât une mallette sur la tablette qui se trouvait a coté du lit je réalisais que je ne ressentais plus aucune "douleurs" de plus que la chaleur intense qui me brûlait amoureusement et "l'angoisse" qui tordait mes entrailles et mes poumons.
"j'ai chaud" tentais-je de le satisfaire.
Il commençait a s'affairer sur mon épaule et sembla ne pas entendre ma réponse...


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