2009/10/02

Le piano


Je restais seule dans ce décor spectral sans penser a rien durant un long moment, assez long pour que l'astre lunaire fut soudain voilé : l'heure grise naissait doucement. je pris soudain conscience du froid qui m'enlaçait violemment et me décidai a bouger. Mon esprit s'était laisser allez là ou ma conscience n'avait pu le suivre et le résultat en fit que mon être entier était frigorifier. J'avait du passer plus d'une heure a contempler la nuit et je me secouait pour stimuler un peu ma chaleur corporelle, une partie de moi reprenait peu à peu vie depuis mon départ salvateur, mais je restait toute même l'esprit fortement embrumé par un étrange néant. Me décidant enfin a me mettre en marche je fit le tour du bâtiment et me trouvais face a une sinueuse route de campagne, a peine visible sous la couche de neige. Je m'élançais sur la route et bientôt aperçu un clocher et quelque toits de maisons, les cheminées crachotaient des lambeaux de fumés , mais très peu, il était encore trop tôt pour que les gens soient lever et aient ravivé les feux. le temps que j'arrive dans le village qui devait en fait être une petite ville vu son étendue, les brulure matinal d'un timide soleil voilé de brume émergèrent lentement. Les cheminer mirent du coeur a l'ouvrage crachant de plus en plus de fumée.
Ne sachant trop que faire j'inspectais les lieux un peu perdue. Une enseigne attira mon regard, "la table musicale", le bâtiment semblait vieux et mal entretenu mais il s'agissait bien d'une auberge. Je montais les trois marche qui me séparait du porche et observait par la fenêtre, la salle que j'entrevu était sombre et poussiéreuse. Je me décidais néanmoins à entrer. Le porte grinça, toute la lumière disponible filtrait à travers les volets du mur opposé qui devait être exposé juste face au soleil levant. Les rayons lumineux qui perçais la pièce de parts en parts semblaient presque irréel de beauté. je contemplais le spectacle cherchant a reconnaitre quelque meuble et soudain sous un lourd rideau qui me sembla fait de velours pourpre , je cru reconnaitre une forme familière et qui pour la première fois depuis la mort de ma mère, me semblais réconfortante. Je m'avançais jusqu'à lui et mis a bas le rideau qui le couvrait , ce qui eu pour effet de soulever un lourd nuage de poussière. quand elle fut dissiper je vit que mes intuitions avaient été correctes. Un magnifique piano a queue noire trônait royalement . Je laissait courir mes doigts sur la surfaces de celui-ci, et me décidait a relever le clapet. les touches étaient du plus fin des Ivoire, j'enfonçais l'une d'entre elles, Le son éclata dans le silence, cristallin et parfait . Il fut miraculeux qu'un instrument a l'aire si oublié ne fut point totalement désaccordé. Ne me souciant plus de rien je posait mon sac et improvisait un tabouret avec un bidon vide qui trainait par là. Je caressais amoureusement chaque touche avant finalement de m'élancer dans une douce mélodie composer par mes soins du temps ou je jouais encore, du temps ou mon être ne fut anesthésié. La musique m'emmena au loin note après note, chaque accord me libéra un peu plus de mon engourdissement mentale . Je voyageais délicieusement dans mes souvenirs les plus doux, je ne sais combien de temps je jouai mais quand prise d'une soudaine mélancolie je m'arrêtait enfin le soleil ne filtrait plus des volet face à moi . Je soupirais doucement . un bruit me semblant assourdissant me fit sursauter follement , il me fallu quelque seconde pour en comprendre la provenance...

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